En 1999, l'ensemble des espaces maritimes sous juridiction française est bordé par environ 18 000 kilomètres de côte (à petite échelle au 1/1000 000e) :
- 5 853 pour la métropole ;
- 1 400 pour les Antilles et la Guyane française ;
- 400 pour la Réunion, Mayotte et îles éparses (TAAF) ;
- 4 500 pour la Polynésie française ;
- 3 400 pour la Nouvelle-Calédonie ;
- 100 pour Wallis-et-Futuna ;
- 2 700 pour les îles subantarctiques françaises (TAAF) ;
- 140 pour St-Pierre-et-Miquelon ;
- 5 pour Clipperton.
Nota bene : il n'y a pas de définition absolue de la longueur d'un trait de côte. Il s'agit d'un problème baptisé de fractal. S'il fallait suivre le périmètre de chaque grain de sable, on aboutirait à des distances astronomiques.
Inversement si l'on considère une représentation du monde sur une feuille de dictionnaire, l'estimation ne tient pas compte de la complexité des formes littorales. Le cartographe résume en disant que c'est un problème de généralisation : la représentation géographique n'est pas la même à l'échelle du 1/10 000, du 1/50 000, du 1/250 000, du 1/1 000 000. Ainsi, la longueur du trait de côte varie en fonction de l'échelle de représentation. À titre d'exemples, la longueur du trait de côte des îles Kerguelen, dont la côte est particulièrement découpée, varie du simple au double suivant que l'on utilise l'échelle 1/1 000 000 ou l'échelle 1/90 000. La longueur du trait de côte de France métropolitaine varie de 50 % entre les échelles 1/50 000 et 1/1 000 000. Les estimations sont généralement basées sur le trait de côte SHOM à l'échelle 1/1 000 000.
Données : SHOM, 1999 / Source : SHOM, 1999