Le milieu littoral est soumis à de multiples sources de contamination d’origine humaine ou animale : eaux usées urbaines, ruissellement des eaux de pluie sur de zones agricoles, faune sauvage. En filtrant l’eau, les coquillages concentrent les micro-organismes qu’elle contient. Aussi, la présence dans les eaux de bactéries ou virus potentiellement pathogènes pour l’homme (Salmonella, Vibrio spp., norovirus, virus de l’hépatite A) peut constituer un risque sanitaire lors de la consommation de coquillages (gastro-entérites, hépatites virales).
En 2020, le REseau de contrôle MIcrobiologique des zones de production de coquillages (REMI) s’est appuyé sur 397 points de suivi répartis dans 302 zones de production conchylicoles. La qualité microbiologique est estimée de bonne qualité (A) pour 26 % des points, de moyenne qualité (B) pour 66 % de points, de mauvaise qualité © pour 6 % de points et de très mauvaise qualité (D) pour 2 % de points.
Source : notre-environnement.gouv.fr - portail produit par le Commissariat général au développement durable (CGDD), direction du ministère de la Transition écologique.