Parmi les huit habitats marins et les vingt-six habitats côtiers figurant dans l’annexe I de la directive « Habitats-Faune-Flore », seulement 6 % des habitats sont dans un état de conservation favorable sur la période 2013-2018. Plus de la moitié des habitats sont dans un état défavorable inadéquat (soit 53%) et 35% sont dans un état défavorable mauvais.
L’état de conservation d’un habitat s’appuie sur l’évaluation des quatre paramètres : son aire de répartition, sa surface, sa structure et ses fonctions, ses perspectives futures.
Le paramètre « Aire de répartition » est majoritairement évalué comme favorable. À l’inverse, les paramètres « Structure et fonction » et « Perspectives futures » sont évalués défavorables inadéquat ou mauvais. Les résultats pour l’état du paramètre « Surface couverte » sont plus contrastés. Les habitats marins très côtiers sont les plus sujets aux pertes de surface comme les lagunes, les estuaires ainsi que les herbiers à posidonies et les plages de sédiments meubles en Méditerranée.
Les évaluations des habitats marins et celles des habitats côtiers présentent des disparités en fonction de leur état de conservation : en effet, si les habitats marins présentent un état de conservation supérieur à la moyenne de l’état global de conservation (14% contre 6% pour la moyenne), les états côtiers affichent un bilan nettement moins favorable (3%).
En revanche, les habitats marins sont caractérisés par un manque de connaissance plus important (14%).
Source : indicateur ONB - naturefrance.fr - portail public d’information du Système d'information sur la biodiversité (SIB).